Le team Milwaukee Aprilia s’est brillamment distingué dès le samedi à l’occasion du Round Prosecco DOC du Portugal. Tous les deux qualifiés en première ligne à l’issue de la Tissot-Superpole 2, Eugene Laverty et Lorenzo Savadori (Milwaukee Aprilia) signaient leur meilleur résultat de l’année. 

 

La première course s’est toutefois révélée plus compliquée pour les deux pilotes Aprilia, victimes d’un manque de grip au guidon de leur RSV4 RF. Ils terminaient malgré tout septième et huitième, respectivement, collectant au passage de précieuses informations. 

 

Placés sur la deuxième rangée dimanche, Laverty concluait l’étape au pied du podium, sa plus belle performance de la saison, tandis que Savadori finissait sixième, battu par la BMW de Jordi Torres (Althea BMW Racing Team). 

 

Eugene Laverty :  
« La Tissot-Superpole fut excellente et la moto était compétitive durant toute la séance, sur un tour en particulier. Nous étions rapides et nous savions que nous pouvions l’être ce week-end. La première course s’est toutefois avérée décevante puisque dès le départ, je savais que ça allait être difficile à l’arrière. Les autres me passaient et il était compliqué de répliquer sans grip. C’est donc un aspect sur lequel nous devions mettre l’accent. La deuxième course fut bien meilleure. J’étais inquiet au sujet de l’usure de mon pneu arrière après quelques tours, mais nous nous sommes bien battus et quatrième est un bon résultat. Les progrès que nous avons accomplis durant la nuit ont été considérables et le warm-up a été fantastique. Nous avons perdu un peu de notre rythme et de grip face aux températures plus élevées l’après-midi, mais je suis plus ravi et nous avons de quoi être optimistes. »

 

Lorenzo Savadori :  
« Les qualifications se sont bien passées, et j’étais heureux d’être en première ligne pour la deuxième fois d’affilée. Nous avons apporté quelques ajustements à notre set-up, lesquels nous ont aidés, mais il y a une différence entre un tour chrono et la distance d’une course. J’ai manqué de grip à l’arrière durant la première course et cela a conditionné notre rythme. Il était donc difficile de doubler et de me défendre. J’étais à l’aise sur les premiers tours, mais à partir du quatrième, le comportement de la moto s’est empiré. La deuxième course était meilleure, mais mon feeling n’était pas bon. Je luttais avec l’arrière. J’ai perdu du temps au départ, mais à mi-parcours, ma cadence était plutôt rapide et j’aurais pu rivaliser pour la quatrième place. »